Le Togo a marqué, ce mercredi 10 décembre, la 77e Journée internationale des droits de l’homme à travers une conférence-débat organisée à l’Institut de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD) Bâtiment de Lomé.
Le thème retenu pour cette édition : « L’État et la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels ».
La rencontre, initiée par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, a réuni étudiants, experts et représentants d’institutions publiques autour des enjeux liés à la dignité humaine, la justice sociale et l’égalité des chances.
Dans son message, le Garde des Sceaux, Pacôme Adjourouvi, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à protéger et promouvoir les droits fondamentaux.
“Cette célébration est un engagement renouvelé en faveur de la dignité, de l’égalité, de la liberté, de la justice et de la paix”, a-t-il déclaré.
Le ministre a également rappelé les priorités nationales : renforcer la protection juridique des citoyens, moderniser la justice, encadrer les dérives numériques et promouvoir la tolérance comme pilier de la paix et du développement.
Pour sa part, Yao Djokoto, directeur de la promotion des droits de l’homme, a mis en avant les progrès réalisés dans la concrétisation des droits sociaux : assurance maladie universelle, formation professionnelle via les IFAD, et développement d’infrastructures éducatives et sanitaires.
Selon lui, la mise en œuvre de ces droits reste progressive, conformément aux principes des Nations Unies.
Instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies, cette journée est chaque année une occasion d’évaluer les avancées et de mobiliser la société togolaise autour du respect des droits humains.











