Bonne nouvelle pour la lutte contre le VIH/SIDA au Togo : les indicateurs s’améliorent, mais les défis financiers persistent.
Selon les données du Conseil national de lutte contre le SIDA (CNLS) et de l’Onusida, 98 % des personnes vivant avec le VIH connaissent aujourd’hui leur statut, contre 90 % un an plus tôt.
La couverture thérapeutique est stable à 92 %, et 85 % des patients suivis présentent une charge virale indétectable — un signe clair d’efficacité du traitement.
« Nous vivons une période de turbulence financière qui menace nos acquis », a alerté Vincent Pitche, coordonnateur du CNLS.
Des progrès concrets, mais un risque de recul
En 2024, 87 % des femmes enceintes séropositives ont reçu un traitement antirétroviral, contre 76 % deux ans plus tôt.
Les décès liés au VIH sont passés de 6 600 en 2010 à 2 300 en 2023.
Mais la couverture pédiatrique reste insuffisante, et la dépendance aux financements internationaux inquiète les autorités.
Le Togo doit désormais miser sur le financement local pour garantir la continuité des soins et maintenir ses progrès.
Objectif : atteindre les « 3×95 » de l’OMS — 95 % de dépistage, 95 % de traitements, 95 % de charges virales supprimées — d’ici 2030.











