Alors que la rumeur le disait attendu ce mardi 28 octobre à l’Assemblée nationale pour une déclaration de politique générale, Faure Gnassingbé a pris tout le monde de court. Le Président du Conseil s’est finalement envolé… pour Luanda, en Angola, où il participe au 3ᵉ Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique.
Selon un communiqué de la Présidence du Conseil, le déplacement s’effectue à l’invitation de João Lourenço, président angolais et actuel président en exercice de l’Union africaine.

Un sommet stratégique sur les infrastructures africaines
Placée sous le thème « Capitaux, corridors, commerce : investir dans les infrastructures pour la ZLECAf et la prospérité partagée », cette rencontre réunit plusieurs chefs d’État, des investisseurs et des institutions internationales autour du développement des infrastructures continentales.
Les discussions porteront notamment sur :
- la mobilisation de financements innovants,
- les corridors de transport régionaux,
- les projets énergétiques et les villes résilientes au climat.
La Présidence du Conseil précise que les recommandations issues du Sommet serviront de base à la mise en œuvre du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
Une absence qui alimente les commentaires
Cette absence surprise du chef de l’État togolais à la plénière du jour, consacrée à l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale, n’a pas manqué de faire réagir dans les cercles politiques.
Alors que plusieurs observateurs l’attendaient au Parlement, le président a préféré dribbler le calendrier interne pour s’inviter sur la scène continentale.
Une façon peut-être de rappeler que, pour Faure Gnassingbé, les priorités se jouent aussi à l’échelle africaine.


