Les organismes chargés de la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU) au Togo, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’Institut national d’assurance maladie (INAM), ont signé vendredi 21 novembre à Lomé une convention sectorielle avec l’Association des professionnels et praticiens de l’optique lunetterie (APPOL).
Cet accord marque une nouvelle étape dans l’opérationnalisation de l’AMU, lancée en 2024.
Une prise en charge harmonisée des soins visuels
La convention vise à encadrer l’ensemble des prestations en optique assurées dans le cadre de l’AMU.
Elle fixe des standards communs en matière de qualité, d’accès et de suivi des soins, afin d’offrir aux assurés un parcours plus lisible. Les bénéficiaires pourront désormais accéder, chez l’ensemble des opticiens partenaires, à des lunettes et lentilles conformes à leurs besoins, selon des procédures harmonisées.
Pour Ingrid Awadé, directrice générale de la CNSS, cette avancée doit permettre d’améliorer sensiblement l’offre de soins visuels.
« La signature de cette convention va permettre d’harmoniser les pratiques, d’améliorer la qualité des prestations en optique et de garantir aux assurés un parcours de soins plus clair et mieux encadré. À travers cet accord conclu avec l’APPOL, nous ne faisons pas que formaliser un partenariat, nous ouvrons une porte vers une meilleure prise en charge de la santé visuelle », a-t-elle déclaré.
Un engagement réaffirmé pour un accès équitable
Le ministre délégué auprès du ministre de la Santé, Tchin Darré, a salué l’accord, rappelant que le gouvernement entend « garantir un accès équitable aux soins, consolider la régulation du secteur et accompagner les partenaires dans la mise en œuvre des conventions signées ».
Cette signature s’inscrit dans la poursuite de la stratégie d’extension progressive de l’AMU, qui vise à offrir une protection sanitaire à l’ensemble de la population, quel que soit le secteur d’activité.
L’AMU, un dispositif à portée nationale
Lancé en 2024, le régime d’Assurance maladie universelle ambitionne de couvrir toutes les catégories socioprofessionnelles, y compris les travailleurs non-salariés.
Le Togo est ainsi devenu l’un des premiers pays africains à mettre en place un dispositif ouvert à l’ensemble de la population, formelle ou informelle.
L’intégration du secteur de l’optique constitue une étape supplémentaire dans la construction d’un système de santé plus inclusif, dans un pays où les besoins en soins visuels restent importants, notamment dans les zones rurales et périurbaines.











