Le président de l’Association des victimes de torture au Togo (ASVITTO), Kao Atcholi, monte au créneau après un nouveau braquage survenu à Hédzranawé, un quartier pourtant réputé sécurisé de Lomé.
Dans un message publié sur X, le défenseur des droits humains dénonce une « inversion des valeurs » au sein du système judiciaire togolais.
« Pendant que les réseaux criminels opèrent en toute impunité, le Parquet investit l’Interpol dans la traque du M66, des activistes et des blogueurs qui prônent une gouvernance de bienveillance et de justice sociale », écrit-il.
M. Atcholi rappelle que plusieurs braquages avaient déjà été signalés à Kara sans avancée notable des enquêtes. Il s’interroge sur les priorités des autorités judiciaires, accusées de fermer les yeux sur la criminalité pendant qu’elles poursuivent des voix dissidentes.
Pour lui, cette situation illustre une dérive inquiétante où ceux qui dénoncent la corruption et l’impunité deviennent les cibles de la répression, tandis que les véritables criminels agissent librement.


