Le Togo s’impose une fois de plus dans le paysage académique africain francophone. Au 22ᵉ Concours d’agrégation du CAMES, neuf enseignants-chercheurs togolais ont brillamment décroché le grade de Maître de conférences agrégé, confirmant la montée en puissance de la recherche nationale.
Organisé sur le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ce concours d’excellence a réuni 113 candidats issus de 12 pays, évalués par 37 membres de jury. Dans les disciplines juridiques et économiques, les représentants du Togo ont particulièrement fait sensation.
Les lauréats en sciences juridiques
En droit public, deux enseignants de l’Université de Lomé, Kodjo Essé Kokou Joseph Junior et Wella Mazamesso, ont décroché le prestigieux titre.
Ils sont rejoints par Avengnon Koffi Edem (UL), Awoki Kougnontéma (Université de Kara) et Folly Messan Agbo (UL) en droit privé.
L’économie togolaise à l’honneur
La section Sciences économiques confirme la dynamique togolaise avec quatre nouveaux agrégés :
- Djahini-Afawoubo Dossè Mawussi (Université de Lomé)
- Bataka Hodabalo (Université de Kara)
- Dandonougbo Yevessé (Université de Lomé)
- Sanoussi Yacobou (Université de Kara)
Une reconnaissance régionale pour les universités togolaises
Avec ces neuf admissions, le Togo se hisse parmi les pays les plus performants de cette édition du concours, aux côtés de nations phares de la sous-région.
Ce succès illustre les efforts soutenus des universités publiques togolaises pour renforcer la formation doctorale, l’encadrement scientifique et la visibilité internationale de leurs chercheurs.
Le CAMES, tremplin de l’excellence académique
Véritable sésame de la recherche francophone, le concours d’agrégation du CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur) ouvre la voie au corps des enseignants-chercheurs de rang intermédiaire.
Pour le Togo, ces distinctions sont bien plus qu’un honneur : elles symbolisent une reconnaissance institutionnelle et une affirmation de la qualité de son enseignement supérieur.











