Une affaire inhabituelle secoue le canton d’Agoè-Nyivé, dans la banlieue nord de Lomé. Le 3 octobre 2025, les restes de feu Togbui Hermann Amégnikou Koudoagbo, ancien chef du quartier Nyivémé décédé en 1988, ont été exhumés par deux de ses fils, en présence d’un féticheur venu de Djagblé, selon plusieurs sources concordantes.
L’un des fils du défunt, Jean-Claude Koudoagbo, résidant en France, a dénoncé un « sacrilège » et affirme que les auteurs présumés ont été arrêtés par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Lomé.
Les deux hommes auraient soutenu avoir agi avec l’autorisation du chef canton d’Agoè-Nyivé, Togbui Kodjo Hélou Aristide Edmond SEDJRO IV, qui rejette catégoriquement cette version :
« Jamais je ne pourrais approuver un acte aussi grave », a-t-il déclaré.
Les restes de l’ancien chef ont été réinhumés quelques jours plus tard, mais les raisons profondes de cette exhumation restent floues. Entre querelles familiales, croyances mystiques et tensions autour de la chefferie locale, l’affaire continue d’alimenter les débats dans la communauté.


