Le Togo renforce sa diplomatie économique sur la scène internationale. En marge des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui se tiennent à Washington, le ministre togolais de l’Économie et des Finances, Georges Barcola, a multiplié les rencontres de haut niveau avec les responsables des institutions de Bretton Woods.
Les discussions ont porté sur l’état d’avancement des réformes économiques engagées par le gouvernement togolais et sur les appuis nécessaires à leur mise en œuvre, dans un contexte mondial marqué par les incertitudes financières et les tensions géopolitiques.
Un programme ambitieux appuyé par le FMI
Depuis mars 2024, le Togo bénéficie d’un programme de 42 mois dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC), d’un montant total de 293,6 millions de DTS, soit environ 400 millions de dollars. Ce partenariat vise à soutenir les réformes structurelles, à renforcer la stabilité macroéconomique et à promouvoir une croissance inclusive et durable.
À ce jour, le pays a déjà reçu 129 millions de dollars de décaissements. Un nouveau décaissement pourrait intervenir prochainement, à la suite de la mission du FMI achevée début octobre à Lomé.
Barcola : « Le Togo reste déterminé à une gestion saine et transparente »
Lors de ses échanges, Georges Barcola a présenté les orientations économiques du gouvernement, notamment la maîtrise de la dette publique, la mobilisation accrue des recettes intérieures, l’amélioration de la qualité de la dépense publique et la promotion du secteur privé comme moteur de la croissance.
« Le Togo reste pleinement engagé dans une gouvernance économique rigoureuse, en ligne avec les priorités de la Feuille de route gouvernementale 2025 », a affirmé le ministre, saluant le rôle constant du FMI et de la Banque mondiale dans l’accompagnement des réformes nationales.
Gouvernance et résilience économique au cœur des priorités
Ces échanges s’inscrivent dans la continuité des efforts entrepris par Lomé pour renforcer la transparence budgétaire, moderniser la gestion des finances publiques et accroître la résilience de l’économie face aux chocs externes. Le Togo mise également sur la digitalisation des services publics et la valorisation du capital humain pour soutenir son développement à long terme.


