Le Comité international olympique (CIO) serait sur le point d’interdire la participation des athlètes transgenres, notamment les femmes trans, dans toutes les catégories féminines. Selon The Times, la décision pourrait être officialisée dès le début de l’année 2026, après une révision « fondée sur la science » des avantages physiques liés au sexe biologique.
Cette refonte de la politique du CIO marquerait un tournant majeur dans l’histoire des Jeux. Jusqu’à présent, les fédérations sportives individuelles définissaient leurs propres règles concernant la participation des athlètes trans, mais le CIO semble désormais vouloir instaurer un cadre global.
Le groupe de travail en charge du dossier — composé d’experts médicaux, de scientifiques et de représentants de fédérations internationales — continue toutefois ses discussions. « Aucune décision finale n’a encore été prise », a précisé le CIO dans un communiqué.
L’ancienne nageuse Kirsty Coventry, septuple médaillée olympique et actuelle membre du CIO, avait déclaré en juin dernier à la BBC que l’institution devait « jouer un rôle moteur » dans ce débat, afin de garantir « une équité sportive réelle tout en respectant la dignité de tous les athlètes ».
Cette évolution s’inscrit également dans un contexte international tendu. Aux États-Unis, le président Donald Trump a signé en février un décret interdisant aux femmes transgenres de concourir dans les catégories féminines, promettant d’appliquer cette mesure aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Il a même affirmé qu’aucun visa ne serait délivré aux athlètes trans souhaitant participer.
Si la mesure du CIO se confirme, elle pourrait bouleverser la composition des compétitions féminines et redéfinir le débat mondial sur l’équité, l’inclusion et les limites biologiques dans le sport.


