Coup de tonnerre au Palais des congrès. La Cour constitutionnelle a déclaré 14 sièges de députés vacants, selon sa décision n° EL-1/25 du 25 octobre 2025.
Motif : incompatibilités de fonctions ou renonciations volontaires.
Les suppléants ont été officiellement installés ce mardi 28 octobre, en séance plénière, conformément à l’article 185 du code électoral.
Des figures majeures écartées
Plusieurs poids lourds politiques sont concernés par cette décision :
- Kodjo Adédzé, ex-président de l’Assemblée et actuel ministre de l’Aménagement du territoire ;
- Yawa Djigbodi Tsègan, ancienne présidente du Parlement, désormais commissaire générale de l’OTR ;
- Dodzi Kokoroko, ministre de l’Environnement ;
- Atcha-Dédji Affoh, gouverneur de la région des Savanes ;
- Stanislas Bamouni Baba, secrétaire général du gouvernement.
D’autres personnalités quittent également leurs bancs, parmi lesquelles Sani Yaya, Barcolla Essowe, Gbegbeni Lekpa, Zourehatou Kassah-Traoré, Tengue Kokou Edem ou encore Yawa Kouigan.
Pourquoi ces départs ?
Ces vacances de sièges découlent du principe d’incompatibilité parlementaire, qui interdit à un député d’exercer une fonction gouvernementale ou administrative. Objectif : éviter le cumul des pouvoirs et garantir l’indépendance du Parlement.
Une Assemblée au nouveau visage
Avec ces remplacements en cascade, l’hémicycle prend un nouveau souffle politique. Une recomposition qui intervient à un moment clé, à la veille des grands débats budgétaires de fin d’année.
Un bureau au complet
Dans la même dynamique, la plénière a procédé à l’élection de quatre vice-présidents : Hadja Mémounatou Ibrahima (1er vice-président), Gbalgueboa Kangbeni (2ème), Mohamed Saad Ouro-Sama (3ème) et Pawoumoudom Wella (5ème).


