Le Togo vient de franchir une nouvelle étape dans sa politique de qualité. Un atelier de validation des normes agroalimentaires s’est ouvert le mardi 25 novembre 2025 à Lomé, avec pour objectif d’adopter 42 normes prioritaires destinées à encadrer la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles et alimentaires.
Organisés sur cinq jours, les travaux réunissent des représentants de l’Agence togolaise de normalisation (ATN), de la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement, des partenaires techniques, des ONG et des instituts de recherche.
Quatre filières stratégiques sont concernées : le riz, le soja, la volaille et ses dérivés, ainsi que l’horticulture.
Selon le directeur général de l’ATN, Essot’na Héyou Bodjona, l’initiative vise à intégrer les observations recueillies lors des enquêtes publiques et à adopter des normes fondées sur la science. Trois comités techniques ont été mobilisés : l’un dédié aux céréales et légumineuses, un autre aux produits carnés, et un troisième à l’horticulture.
Ces nouvelles normes permettront, selon lui, de structurer les filières locales, d’améliorer la compétitivité des produits togolais et de garantir la conformité des denrées sur le marché.
Pour la consultante internationale en normalisation, Ndeye Maguette Diop, elles constituent “un levier essentiel de sécurisation des marchés”. Elles fixent des exigences précises sur la qualité du riz, du soja, de la viande et des produits horticoles, tout en renforçant la responsabilité des producteurs vis-à-vis du consommateur.
À l’issue de l’atelier, les 42 normes validées seront intégrées au dispositif national de normalisation. Elles serviront de références officielles pour les acteurs économiques et devraient contribuer à la montée en qualité des chaînes de valeur agricoles, tout en appuyant les efforts du gouvernement pour réguler le marché intérieur et favoriser les exportations.











