Le Ghana envisage une réforme constitutionnelle susceptible de transformer sa vie politique. Le Comité de révision constitutionnelle recommande d’abaisser de 40 à 30 ans l’âge minimum pour être candidat à la présidence de la République.
La proposition, incluse dans le rapport final intitulé « Transforming Ghana: From Electoral Democracy to Developmental Democracy », a été remise le lundi 22 décembre 2025 au président John Dramani Mahama, lors d’une cérémonie au Jubilee House.
Dirigé par le professeur H. Kwasi Prempeh, le Comité suggère la modification de l’article 62(b) de la Constitution de 1992. Objectif : ouvrir la voie à une nouvelle génération de dirigeants et renforcer la représentativité de la jeunesse dans les plus hautes sphères de décision.
Pour les membres du Comité, cette réforme constituerait un signal fort adressé à la jeunesse ghanéenne, qui représente plus de 60 % de la population.
« Le temps est venu de faire confiance à la compétence et à la vision, pas seulement à l’âge », a résumé un membre du panel.
Le gouvernement devrait examiner prochainement les recommandations avant d’engager les démarches législatives nécessaires. Si elle est adoptée, cette révision marquerait un tournant historique dans la gouvernance ghanéenne, offrant aux jeunes leaders l’opportunité d’accéder à la magistrature suprême.











