Les communautés Tem de la préfecture d’Assoli, dans la région de la Kara, ont célébré ce week-end l’apothéose de leur fête traditionnelle Kamaka, rendez-vous annuel de cohésion et de mémoire.
La cérémonie, organisée à Bafilo, a connu la présence du ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Isaac Tchiakpe, représentant le Président du Conseil, aux côtés de plusieurs autorités locales, chefs traditionnels et personnalités culturelles.
Un moment d’unité et de reconnaissance
Kamaka, célébrée chaque troisième semaine de décembre, est bien plus qu’une fête : elle représente un acte de reconnaissance envers les ancêtres, une affirmation des valeurs culturelles et un symbole de solidarité entre les filles et fils d’Assoli.
Rites traditionnels, danses folkloriques, chants, libations et prestations artistiques ont rythmé la journée dans une ambiance de communion et de partage.
Culture et développement au cœur de la célébration
Au-delà de la dimension spirituelle et culturelle, la fête a aussi été une occasion de réflexion sur le développement local. Dans son message, le ministre Isaac Tchiakpe a salué la vitalité culturelle du peuple Tem et réaffirmé l’engagement du gouvernement à promouvoir les patrimoines vivants qui participent à la cohésion nationale et à l’attractivité touristique du pays.
« Kamaka n’est pas seulement une fête ; c’est une mémoire vivante qui relie les générations et inspire la construction d’un avenir commun », a-t-il souligné.
Une tradition bien ancrée
Inscrite depuis des décennies dans le calendrier culturel de la région de la Kara, Kamaka demeure un repère identitaire fort pour les communautés Tem d’Assoli, à l’image des autres célébrations traditionnelles reconnues à travers le pays.
Elle met en valeur la richesse des expressions artistiques et des coutumes locales, tout en renforçant le sentiment d’appartenance et d’unité.











