Le calvaire se poursuit pour les Éperviers du Togo. En quête d’un second souffle dans les éliminatoires du Mondial 2026, les hommes de Daré Nibombé ont une nouvelle fois chuté à domicile, battus (0–1) par la République Démocratique du Congo, ce vendredi 10 octobre au stade de Kégué.
Une défaite frustrante, d’autant plus qu’elle intervient devant un public venu nombreux espérer un sursaut d’orgueil.
Un début de match fatal
Le scénario tourne très vite au désastre pour les Togolais. Dès la 5ᵉ minute, une erreur de relance défensive coûte cher : Cédric Bakambu, toujours à l’affût, profite d’un ballon mal dégagé pour crucifier Steven Mensah d’une frappe imparable.
Cueillis à froid, les Éperviers accusent le coup et peinent à retrouver leurs repères. Malgré quelques enchaînements prometteurs, les attaques manquent de précision et de justesse dans le dernier geste.
La première période s’achève sur cet avantage logique pour les Léopards (0–1), plus réalistes et mieux organisés.
Un sursaut sans réussite
Au retour des vestiaires, Daré Nibombé tente de rééquilibrer son équipe. L’entrée de Kennedy Boateng à la place de Sadick Fofana stabilise la défense, tandis que Thibault Klidjé et Kodjo Laba essaient d’apporter plus de percussion devant.
Les Éperviers dominent alors la possession et se montrent plus entreprenants. À la 85ᵉ minute, Klidjé croit tenir l’égalisation, mais sa frappe est repoussée par le gardien congolais Mpasi Nzau Lionel.
Comble de malchance, le capitaine Djene Dakonam, pilier de la défense, doit quitter ses partenaires sur blessure à la 82ᵉ minute, plombant un peu plus les espoirs togolais.
La RDC solide, le Togo sans solution
Malgré un dernier baroud d’honneur, les Togolais ne trouvent pas la faille. La RDC, bien en place et sereine, gère son avantage jusqu’au bout.
Le match s’achève sur le même score qu’à Kinshasa (0–1), symbole d’une supériorité congolaise aussi bien tactique que mentale.
Les Léopards confirment leur statut de prétendant sérieux à la qualification, tandis que les Éperviers s’enfoncent dans le doute.


