Autre décision phare : la création de la Banque confédérale pour l’investissement et le développement de l’AES (BCID-AES), dotée d’un capital initial de 500 milliards FCFA.
Cette institution a vocation à financer les projets d’envergure dans les secteurs stratégiques – agriculture, énergie, transport et nouvelles technologies.
Pour l’économiste Modibo Mao Makalou, cette banque doit devenir « un levier de financement endogène » favorisant l’investissement privé et la croissance durable au sein des trois pays membres.
Une force militaire unifiée face à la menace jihadiste
Sur le plan sécuritaire, le sommet a officialisé la mise en place de la Force unifiée de l’AES (FU-AES). Placée sous le commandement du général malien Daouda Traoré, cette force comptera à terme 5 000 soldats issus des trois armées.
Déjà engagée dans plusieurs opérations conjointes, notamment Yéroko 1 et 2, la FU-AES mutualisera les moyens militaires pour renforcer la sécurité régionale. La cérémonie de remise d’étendard s’est tenue à Bamako le 20 décembre, en présence des unités des trois pays et de nouveaux équipements militaires fournis par le constructeur chinois Norinco.
Une nouvelle unité malienne, le Bataillon d’intervention rapide (BIR), inspirée de modèles burkinabè et nigériens, a également été présentée pour répondre à la mobilité des groupes armés dans le centre du Sahel.











