Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa politique environnementale avec la création d’une cellule nationale de veille climatique, un outil stratégique pour mieux anticiper et répondre aux impacts du changement climatique. Cette décision, officialisée le 20 octobre 2025 par un arrêté du ministre de l’Environnement, Dodzi Kokoroko, marque une avancée importante vers une gouvernance climatique plus proactive.
Une structure dédiée à la surveillance et à l’analyse du climat
Placée sous l’autorité du ministère en charge du changement climatique, la nouvelle cellule sera dirigée par un responsable climat. Sa mission principale consiste à surveiller, analyser et diffuser les informations liées aux phénomènes climatiques et à leurs conséquences sur le territoire national.
Elle assurera également la veille sur la mise en œuvre des engagements internationaux pris par le Togo dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. La cellule coordonnera la participation du pays aux grandes conférences mondiales, tout en maintenant un suivi rigoureux des données météorologiques et environnementales issues des services techniques et des partenaires nationaux et internationaux.
Un outil pour renforcer la résilience nationale
En publiant régulièrement des rapports d’alerte et de veille climatique, cette entité aidera les décideurs à adapter plus efficacement les politiques publiques aux nouvelles réalités environnementales. Les informations collectées permettront d’orienter les stratégies d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique, deux piliers essentiels pour protéger les écosystèmes et les populations vulnérables.
Une étape clé dans la transition écologique du Togo
Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts du Togo pour intégrer le climat au cœur de sa planification nationale. Après la mise en place de politiques sur les énergies renouvelables et la protection côtière, la cellule de veille climatique devient un levier supplémentaire pour renforcer la résilience du pays face aux risques climatiques croissants tels que l’érosion côtière, les inondations et les sécheresses.


