Après trois mois d’intersession, les députés togolais feront leur grand retour à l’Assemblée nationale le 7 octobre 2025, à l’occasion de l’ouverture officielle de la session budgétaire. Un rendez-vous majeur du calendrier institutionnel, placé sous le signe des finances publiques et de la continuité du travail législatif.
Une session placée sous le signe des finances
Comme le veut la tradition à pareille période de l’année, cette deuxième session ordinaire sera principalement consacrée à l’examen et à l’adoption de la loi de finances 2026.
Ce texte, pierre angulaire de la politique économique nationale, fixera les grandes orientations budgétaires du gouvernement pour l’année à venir, dans un contexte marqué par les défis de croissance, de sécurité et de transformation structurelle.
Dans un message adressé à ses collègues le lundi 29 septembre, le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a exhorté les élus à « plus de disponibilité et de visibilité pour la continuité du travail républicain ».
Il a également rappelé que la Représentation nationale doit demeurer un vecteur d’unité et d’efficacité, au service du développement et du contrôle de l’action gouvernementale.
Engagement et proximité avec les citoyens
Le président Adedze a salué l’engagement des députés sur le terrain durant l’intersession, mettant en avant leur rôle d’écoute et de relais des préoccupations citoyennes.
« La Représentation nationale doit rester très attentive aux préoccupations des citoyens », a-t-il insisté, réaffirmant la vocation du Parlement à demeurer le lien institutionnel direct entre les populations et l’État.
Cette rentrée sera aussi l’occasion pour les élus de faire le point sur les activités menées dans leurs circonscriptions et de renforcer la participation du Parlement aux réformes en cours.
Retour sur une première session chargée
La première session ordinaire de 2025 avait été particulièrement dense. Elle a notamment été marquée par :
- la désignation du président du Conseil,
- l’élection du président de la République lors d’un congrès conjoint avec le Sénat,
- plusieurs séminaires en plénière,
- et des activités de diplomatie parlementaire visant à renforcer la coopération interparlementaire avec d’autres nations.
Cette reprise des travaux s’annonce donc comme un moment fort de la vie institutionnelle togolaise, où débats budgétaires, responsabilité politique et dialogue démocratique devraient à nouveau se croiser sous l’hémicycle de Lomé.


