Le Togo franchit une nouvelle étape dans son engagement pour la protection de l’environnement marin. Réuni le mercredi 17 décembre 2025, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales (BBNJ), aussi connu sous le nom de “Traité mondial de l’océan”.
Un traité historique pour la gouvernance des océans
Adopté en 2023 à New York sous l’égide de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM), cet accord juridiquement contraignant marque une avancée majeure pour la préservation de la biodiversité marine en haute mer, là où aucune juridiction nationale ne s’applique.
Le BBNJ établit notamment :
- La création d’aires marines protégées,
- le partage équitable des ressources génétiques marines,
- des évaluations d’impact environnemental avant tout projet en haute mer,
- et le renforcement des capacités des États parties.
Le traité doit entrer en vigueur à la mi-janvier 2026, une fois ratifié par au moins 60 pays. Il est considéré comme une réponse mondiale à la triple crise climatique, de la biodiversité et de la pollution plastique.
Vers de nouveaux financements pour le Togo
En adhérant à cet accord, le Togo consolide son image d’État responsable et engagé pour la durabilité océanique.
La ratification ouvrira également la voie à de nouveaux mécanismes de financement, notamment via le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), afin de soutenir :
- la lutte contre la pollution marine,
- la conservation de la faune et de la flore marines,
- et la formation d’experts locaux en gouvernance maritime.
Une diplomatie verte qui s’affirme
Le pays, déjà engagé dans plusieurs initiatives environnementales sous-régionales, confirme à travers cette démarche sa volonté de jouer un rôle actif dans la gouvernance mondiale des océans.











