À l’approche du tirage au sort de la Coupe du monde 2026, prévu le 5 décembre à Washington DC, la FIFA a dévoilé la répartition des 42 nations déjà qualifiées dans les quatre chapeaux.
Pour les sélections africaines, cette configuration dessine un paysage contrasté, entre opportunités pour certaines et tirage piégeux annoncé pour d’autres, notamment celles reléguées dans les pots inférieurs.
Le Maroc dans le chapeau 2, seule sélection africaine à se rapprocher du cercle des têtes de série
Après son parcours historique au Qatar en 2022, le Maroc confirme son statut de référence continentale en intégrant le chapeau 2, au même niveau que la Croatie, la Colombie ou l’Uruguay.
Cette position offre aux Lions de l’Atlas une chance réelle d’éviter les plus grandes nations, tout en leur promettant un groupe relevé, puisque les équipes du pot 2 affronteront obligatoirement une tête de série issue du chapeau 1.
Aux côtés du Maroc dans ce deuxième chapeau figurent également deux références continentales :
- le Sénégal, vainqueur de la CAN 2021,
- le Japon, la Suisse ou encore l’Australie, adversaires potentiels du même niveau.
Algérie, Tunisie, Côte d’Ivoire et Égypte : un chapeau 3 qui annonce des groupes difficiles
Le chapeau 3 concentre une forte densité africaine : Algérie, Tunisie, Côte d’Ivoire, Égypte et Afrique du Sud.
Une situation qui place ces nations face à des tirages particulièrement exigeants puisque les équipes de ce pot affronteront :
- une tête de série du chapeau 1 (France, Argentine, Brésil, etc.),
- un adversaire du chapeau 2 (Maroc, Croatie, Uruguay, etc.),
- un quatrième adversaire issu du pot 4.
Pour les Fennecs, les Aigles de Carthage ou les Éléphants, le premier tour s’annonce donc délicat. Ces équipes devront composer avec des groupes a priori plus relevés, où chaque point aura un poids déterminant dans un format élargi à 48 nations.
Ghana, Cap-Vert et Cameroun : au bord du précipice dans le chapeau 4
Le chapeau 4 réunit les sélections les moins bien classées, ainsi que les futurs barragistes. Plusieurs nations africaines y figurent :
- Ghana
- Cap-Vert
- Haïti (non africaine)
- Curaçao, Jordanie, Nouvelle-Zélande
- et les vainqueurs des barrages européens et intercontinentaux, auxquels pourrait s’ajouter éventuellement le Cameroun si sa qualification se joue via les play-offs.
Être placé dans ce pot signifie affronter trois adversaires théoriquement plus forts, dont au moins deux issus des vingt-quatre meilleures équipes mondiales.
Pour le Ghana ou le Cap-Vert, la perspective d’un groupe très relevé est presque inévitable.
Une représentation africaine renforcée… mais sous pression
Avec neuf places attribuées à l’Afrique dans la nouvelle formule à 48 équipes, jamais le continent n’avait été aussi bien représenté en Coupe du monde.
Mais la répartition dans les chapeaux rappelle que la plupart des sélections africaines devront :
- éviter une entrée ratée,
- maîtriser leurs matchs contre les équipes du chapeau 4,
- et espérer des surprises contre les têtes de série.
Le Maroc, seul pays africain dans le haut du tableau, sera l’équipe à suivre. Le Sénégal, champion d’Afrique, disposera d’une marge réelle dans le chapeau 2.
Pour l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte ou la Côte d’Ivoire, la route s’annonce plus étroite.
Le 5 décembre à Washington, le tirage dira si ces sélections héritent de groupes abordables ou si, au contraire, le destin les place face à un défi plus ardu.











