La star américaine Nicki Minaj a surpris le monde diplomatique ce mardi 18 novembre en prenant position sur la situation des chrétiens au Nigeria. Invitée à l’ONU par Mike Waltz, ambassadeur américain et proche de Donald Trump, la rappeuse a affirmé que “les chrétiens nigérians sont persécutés” et que “le monde ne peut pas rester silencieux face à ces atrocités”.
Reprenant la ligne du président Donald Trump, Nicki Minaj a appelé à “agir contre l’extrémisme religieux” et à “protéger le droit à la liberté de culte”.
“Aucun groupe ne devrait être persécuté pour vouloir pratiquer sa religion. Au Nigeria, les chrétiens sont pris pour cible, chassés de leurs foyers et tués. Des églises ont été incendiées et des familles déchirées”, a-t-elle déclaré.
Cette intervention intervient alors que Washington envisage d’inscrire le Nigeria sur la liste des pays “particulièrement préoccupants” en matière de liberté religieuse, une décision qui pourrait ouvrir la voie à des sanctions contre certains responsables nigérians.
Abuja, de son côté, rejette ces accusations, affirmant que les violences touchent indistinctement chrétiens et musulmans, et qu’il s’agit de conflits intercommunautaires complexes exacerbés par la pauvreté et l’insécurité.
Nicki Minaj, connue pour sa franchise et son influence mondiale, devient ainsi la première grande figure de la pop culture à s’engager publiquement dans le dossier nigérian, donnant un écho inédit à cette croisade politique lancée par Donald Trump.











