Le coup d’envoi de la 35e Coupe d’Afrique des nations (CAN) sera donné ce dimanche 21 décembre 2025 au Maroc, pays hôte d’une édition qui s’annonce spectaculaire à plus d’un titre.
Au-delà du sport, cette CAN constitue pour le royaume une répétition grandeur nature avant la Coupe du monde 2030, qu’il coorganisera avec l’Espagne et le Portugal.
Une CAN XXL : 24 équipes, 6 villes, 9 stades
Le tournoi réunira 24 sélections, réparties en six groupes de quatre. Les deux premiers de chaque groupe et les quatre meilleurs troisièmes accèderont aux huitièmes de finale.
La finale est programmée pour le 18 janvier 2026 au stade Prince Moulay Abdellah de Rabat, tandis que le match pour la troisième place se jouera à Casablanca.
Six grandes villes marocaines accueilleront la compétition :
Rabat (Prince Moulay Abdellah, Moulay Hassan, Stade Olympique, El Madina)
Tanger (Ibn-Batouta, 75 600 places)
Casablanca (Mohammed-V, 45 000 places)
Agadir, Fès et Marrakech, chacune dotée d’infrastructures modernisées pour l’événement.
Le retour en force des sélectionneurs africains
Fini le temps où les bancs étaient presque exclusivement occupés par des techniciens étrangers.
14 sélections sur 24 seront dirigées par des entraîneurs africains : Walid Regragui (Maroc), Emerse Faé (Côte d’Ivoire), Pape Thiaw (Sénégal), Hossam Hassan (Égypte), Brama Traoré (Burkina Faso), Thierry Mouyouma (Gabon), Sami Trabelsi (Tunisie)… Une preuve de plus que le savoir-faire africain gagne en légitimité et en résultats.
Les championnats africains montent en puissance
Les ligues locales sont de plus en plus représentées.
L’Égypte (22 joueurs issus du championnat national), la Tanzanie (21) ou encore l’Afrique du Sud (17) misent sur leurs talents locaux.
Si la France (68 joueurs) et l’Angleterre (44) restent les plus gros pourvoyeurs, les championnats africains comme la Nile League égyptienne ou la Premier Soccer League sud-africaine confirment leur vitalité.
Les académies, piliers de la formation africaine
Des structures comme Génération Foot (Sénégal), l’Académie Jean-Marc Guillou (Mali) ou l’Académie Mohammed VI (Maroc) incarnent la nouvelle ère du football africain : former localement pour briller mondialement.
À elles seules, ces académies ont produit plusieurs dizaines d’internationaux présents à cette CAN.
La diaspora toujours essentielle
La France reste le principal vivier de binationaux avec 117 joueurs, tandis que l’Angleterre, la Belgique ou le Portugal complètent cette carte mondiale du football africain.
Mais des nations comme l’Égypte, la Zambie ou l’Afrique du Sud continuent de miser avant tout sur leurs championnats locaux .











